Archive for novembre, 2008

MAI 2002

mercredi, novembre 19th, 2008

Nouvelle opération, tout n’a pas pu être enlevé la première fois.
L’opération est plus rapide (1 heure la 1ère fois), une quarantaine de minutes.
Le lavage est mis en place. 2 jours plus tard une AS me l’enlève..
Dans l’après-midi je me met à uriner non pas de couleur rosée, mais du sang bien rouge avec des caillots.
L’AS me demande de boire encore plus (à cette époque je buvais en-dehors des repas environ 3 litres d’eau) ; rien n’y fait !
En fin d’après-midi, je suis épuisé et ma vessie se bouche, j’appelle un IDE qui fait venir un interne, j’ai, tellement mal qu’il me remet une sonde de lavage (très jouissif sans anesthésie) puis un lavage avec de l’eau et des glaçons. Le lendemain retour au bloc. Je tente de me lever et je tombe dans les pommes… en fait j’ai fait une hémorragie du bas de la vessie, en analysant ce qui s’est passé, la résection a eu lieu en basse partie de la vessie là ou se met en place le petit ballon qui tient la sonde, en enlevant celle-ci le sang s’est mis à couler…
Les médecins me demandent si je souhaite une transfusion ou une mise en place d’un flacon avec un solution de fer pour reconstituer les globules rouges. Je préfère le fer puisque j’ai le choix.

Toute se passe bien pour cette année….

Seule ombre au tableau, la chef de bloc me présente les possibilités après cystectomie (ablation de la vessie) à savoir remplacement par un bout d’intestin puis passage ‘bricker’ c’est-à-dire par la paroi abdominale… Je lui dis que, je me suis renseigné et que l’on peut espérer passer par les voies naturelles et non par un sondage abdominal qui nécessite une poche à vie (changement, poche externe etc…)

J’aurais passé cette fois-ci 10 jours à l’hôpital au lieu de 4…

Je garde à cette époque pendant quelques mois, des douleurs vésicales et des besoins urgents d’uriner (impériosité).

AVRIL 2002

mercredi, novembre 19th, 2008

Après la visite de mars, il faut passer sur la table d’opération….
L’anesthésie est de type péridural, le bas du corps seulement est endormi, la sensation est étrange, on a l’impression de ne plus avoir de jambes, on les commande et rien ne se passe.
Par contre le Chirurgien, mon professeur D, accepte de connecter un autre écran pour que je puisse voir ce qui se passe.
Je ne vois pas grand-chose, tellement il y a de polypes (et 2 carcinomes).
Je verrais mieux à la résection itérative qui aura lieu 1 mois plus tard (je l’apprends en sortant de la salle d’opérations).
L’opération est relativement simple ; je pense que les acteurs comme le professeur, ses assistants et le personnel soignant y sont pour beaucoup car ils donnent une impression de sérénité (force tranquille) qui est rassurante.
Il s’agit de faire passer un appareil (résecteur) qui va enlever les parties abîmées (certaines parites si ce n’est toutes sont envoyées à un labo d’anapathologie pour analyse) puis avec un appareil électrique les parties lésées sont cautérisées.
Une sonde avec lavage est mise en place pour 48 à 72 heures ; il s’agit d’une sonde comportant 3 tuyaux, un pour être connecté avec une poche remplie d’eau, un qui sert à l’évacuation et le dernier pour le gonflage d’un petit ballon qui permet à la sonde de rester en place.
Au bout de quelques heures les sensations reprennent au niveau des pieds.
J’ai oublié de parler de la veille au soir, arrivée à l’Hôpital (Lyon-Sud pour moi), lavement puis diète…
Car cela ne se passe plus comme cela, à ma dernière résection, (4 ans plus tard), plus de lavement ni de diète si ce n’est ne pas manger après minuit