7 octobre
Ce matin-là je maperçois que jai la jambe gauche 2 fois plus grosse que la droite !
Pas de douleur, il faut dire quavec le curage ganglionnaire, jai perdu de la sensibilité dans les jambes.
Jappelle mon généraliste qui me fait venir de suite. Dès quil voit ma jambe, il me fait allonger et vite une piqure dans le ventre (fraxiparine ou inohep, je ne sais pas), il appelle une clinique à côté qui possède un centre de radiologie. Un radiologue me prend entre 2 patients et me fait un doppler-bilan : thrombose profonde due à un hématome laissé par lhémorragie.
Je rentre à la maison, pas de place à la clinique. De toute façon mon généraliste préfère appeler Lyon-Sud où je suis connu et prendre lavis des urologues.
Ma femme me ramène aux urgences où je suis pris en charge vers 16h00 par un urologue et un urgentiste.
A 22h00 on me transfère dans une chambre des urgences. Je meurs de faim. Une infirmière me trouve un plateau repas. Quel pied. Le moral revient.
Je dois dire que jétais un peu blasé et pas inquiet puisque pris en charge.
Le lendemain, je suis transféré au nouveau service de médecine, un médecin mexplique la thrombose, la phlébite etc
Je suis également pris en charge par une angiologue, qui regarde le scanner que lon ma fait avant ma sortie précédente et sur lequel aucune suspicion de phlébite n apparaît !
Bandage sur la jambe, je vais rester jusquau 17 octobre dans ce service.
Je sors le 17 au matin, avec une ordonnance pour des bas de contention et du previscan à prendre ainsi quune surveillance de mon INR.