AOUT 2009

Août 2009
Après de merveilleuses vacances, je me présente le 25, après une semaine de régime sans résidu. Et la poitrine et les cuisses épilées !
L’opération est prévue le 27 août.
Visite des intervenants, c’est Mme D.D., que je connais depuis des années, qui fera l’anesthésie, ce qui est rassurant.
Visite des kinés pour test du souffle.
27/08 – 7h30, départ de la chambre en direction du bloc. Préparation habituelle puis le noir complet.
27/08 – début de soirée, plein de monde autour de moi, l’anesthésiste qui me dit d’ouvrir les yeux, « tout va bien, réveillez-vous, c’est terminé … »
Réveil de nouveau dans ma chambre, toute la nuit des infirmières viendront chaque heure, vérifier les constantes, changer les gouttes à gouttes.
28/08 – Matin, Visite du Professeur R., qui me dit qu’ils ont eu des petits soucis avec moi. L’opération a duré plus longtemps que prévu, en effet en coupant les uretères, les chirurgiens se sont aperçus qu’il y avait des traces de CIS (carcinomes in situ) et plus précisément dans celui reliant le rein gauche (mon meilleur), le droit étant atrophié depuis des années, le professeur a même fait appel à des confrères, qui lui ont conseillé de faire un Bricker malgré tout, et de conserver un seul rein.
A ces mots, j’ai plongé les mains sous le drap et, avec soulagement, j’ai constaté que j’avais une sonde urinaire en place dans le pénis.
Le professeur a continué en me disant, que lui, pensait que les CIS étaient dus sans doute à ma vessie et que celle-ci disparue, les tumeurs ne proliféreraient pas et au pire pourraient être traitées par injection de type BCG-thérapie. Néanmoins, il avait fallu prélever un peu plus d’intestin ce qui pourrait amener quelques désagréments au niveau digestion.
Et de m’expliquer les différents branchements que j’avais :
1 voie centrale sur la carotide droite pour les gouttes à gouttes,
1 seringue automatique pour délivrer un antidouleur de type morphinique (nouveau mélange) dans le dos,
1 drain classique (sous vide), un autre de type mèche,
2 sondes urétérales pour prise directe avec les reins, et une sonde urinaire classique.
1 sonde gastrique (nasale).
J’ai eu un curage ganglionnaire et une cystoprostatecomie (plus de prostate, les nerfs érectiles hs) mais plus de risque de cancer de la prostate.
Et que lorsque les sondes seront enlevées, il ne faudrait pas, au début, laisser la néo vessie trop se remplir, afin de lui préserver une certaines élasticité. Et qu’il y aurait du mucus, puisque l’intestin en fabrique sans arrêt.

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