Archive for the ‘2009’ Category

NOVEMBRE 2009

lundi, mai 10th, 2010

Novembre
Je suis toujours en arrêt, j’ai du mal à marcher car ma jambe enfle de suite et bloque mes mouvements.
Néanmoins, je tourne en rond à la maison et je demande à mon généraliste de pouvoir reprendre mon travail au 1er décembre.
Fin novembre, visite de contrôle avec mon chirurgien, le Professeur R.
Il me trouve en plutôt bonne forme et regrette tout ce qu’il m’est survenu.
Je le rassure, ma vessie fonctionne parfaitement, je bois de nouveau 3 litres d’eau par jour, et je peux enfin entrer dans un restaurant ou un magasin sans avoir à chercher les toilettes !
Je suis vraiment content de l’opération même si les suites ont été un peu amères.
A ce propos, il faut dire que je SAVAIS les risques encourus et que grâce à ce Professeur et son équipe tout s’est quand même bien passé.

7 à 10 OCTOBRE

lundi, mai 10th, 2010

7 octobre
Ce matin-là je m’aperçois que j’ai la jambe gauche 2 fois plus grosse que la droite !
Pas de douleur, il faut dire qu’avec le curage ganglionnaire, j’ai perdu de la sensibilité dans les jambes.
J’appelle mon généraliste qui me fait venir de suite. Dès qu’il voit ma jambe, il me fait allonger et vite une piqure dans le ventre (fraxiparine ou inohep, je ne sais pas), il appelle une clinique à côté qui possède un centre de radiologie. Un radiologue me prend entre 2 patients et me fait un doppler-bilan : thrombose profonde due à un hématome laissé par l’hémorragie.
Je rentre à la maison, pas de place à la clinique. De toute façon mon généraliste préfère appeler Lyon-Sud où je suis connu et prendre l’avis des urologues.
Ma femme me ramène aux urgences où je suis pris en charge vers 16h00 par un urologue et un urgentiste.
A 22h00 on me transfère dans une chambre des urgences. Je meurs de faim. Une infirmière me trouve un plateau repas. Quel pied. Le moral revient.
Je dois dire que j’étais un peu blasé et pas inquiet puisque pris en charge.
Le lendemain, je suis transféré au nouveau service de médecine, un médecin m’explique la thrombose, la phlébite etc…
Je suis également pris en charge par une angiologue, qui regarde le scanner que l’on m’a fait avant ma sortie précédente et sur lequel aucune suspicion de phlébite n’ apparaît !
Bandage sur la jambe, je vais rester jusqu’au 17 octobre dans ce service.
Je sors le 17 au matin, avec une ordonnance pour des bas de contention et du previscan à prendre ainsi qu’une surveillance de mon INR.

17 SEPTEMBRE à 3 OCTOBRE

lundi, mai 10th, 2010

17 septembre
J’émerge vraiment le jeudi.
Je suis rassuré d’être dans mon lit.
Le Professeur R. est debout au pied du lit et me dit qu’ils ont trouvé, le mardi soir, une fistule sur l’artère iliaque gauche, qui créait la fuite (hémorragie interne) et qu’un chirurgien vasculaire est venu me poser un « stent » et que tout était enfin terminé.
Je mets 2 jours à pouvoir véritablement m’asseoir tout seul et ce n’est que le lundi qu’un AS parvient à me mettre debout !
On me pèse et je m’aperçois que j’ai perdu depuis le 25 août 16 kg !
Très intéressant à mon âge de faire une telle cure d’amaigrissement !
Par contre il va me falloir près d’une semaine pour faire l’aller retour tout seul dans le couloir et monter un étage, je suis exténué !
Je sors enfin le 3 octobre.

13 ou 14 SEPTEMBRE

lundi, mai 10th, 2010

13 ou 14 septembre
Je ne sais pas le jour, mais je me réveille avec une « folle qui essaye » de m’enfoncer un tuyau dans la gorge ! En fait je suis au service réanimation et c’est une infirmière qui essaye de me ventiler.
Elle appelle de l’aide, puis un infirmier me demande de respirer moins fort !!!
L’infirmière revient et me dit que ma femme veut me voir, j’imagine la scène avec les tuyaux, les gouttes à gouttes, toute l’électronique qui bipe, j’attrape la main de l’infirmière et j’écris « non » avec mon index sur le lit. Néanmoins l’infirmière me dit que ma femme a le droit de venir me voir. Je replonge dans le noir !!

12 SEPTEMBRE 2009

lundi, mai 10th, 2010

12 septembre
Dans la nuit du 11 au 12, des douleurs me réveillent, j’ai l’impression d’avoir un rein bouché, je vais aux WC et c’est un flot de sang qui coule !
Je réveille mon épouse et lui demande d’appeler une ambulance pour aller aux urgences.
J’ai alors pensé à un caillotage, comme j’en avais eu un lors d’une résection.
Mon fils n’ose pas sortir de sa chambre, et ma fille rentrant d’un anniversaire et qui ne m’avait pas vu me croise dans les escaliers, soutenu par les ambulanciers.
Prise en charge aux urgences, un interne parvient à me mettre une sonde, du sang coule, mais le flot semble se tarir.
Tôt le matin, je me retrouve dans une chambre en Urologie, les personnels de santé, à qui j’avais dit ‘au revoir’ la veille, viennent aux nouvelles.
Préparation pour une rachis anesthésie. On m’emmène dans un bloc des urgences, où je retrouve des visages de connaissances (les chirurgiens qui m’ont opéré). Ils pensent à une rupture de « couture » ou à un caillotage. Nettoyage de la vessie, pas de fuite, perplexité.
Je suis ramené en salle de réveil et de l’urine coule par la sonde. Une heure après je sens les sensations revenir dans mes jambes et je peux me relever un peu.
L’infirmière repasse et là de nouveau du sang qui coule dans la sonde.
Je dois repasser sur le billard, mais plus question de rachis, 2 de suite ce n’est pas possible et je vais avoir droit à une anesthésie générale.
Vers 3 heures de l’après-midi ce samedi 12 je suis emmené à nouveau au bloc. Trou noir !

SEPTEMBRE 2009

lundi, mai 10th, 2010

Septembre 2009
Le surlendemain j’ai demandé la suppression de l’injection dorsale, car je cauchemardais pas mal avec ce produit.
Le plus dur pour moi qui boit énormément fut de garder la sonde gastrique, mais elle a été enlevée à J+1.
J’ai gardé quelques jours des brûlures d’estomac, jusqu’à la reprise progressive de l’alimentation.
Les jours qui suivirent, levé avec l’aide des AS et des infirmières, se laver tout seul, se raser …
Faire des promenades avec les kinés …
Retour à la maison le 11 septembre.
La nouvelle vessie fonctionne pas mal, je dois forcer pour uriner, mais pas de fuite. Par contre impossibilité de me faire des auto-sondages, masi ce n’est pas un problème puisque j’arrive à bien vider la néo-vessie.

AOUT 2009

lundi, mai 10th, 2010

Août 2009
Après de merveilleuses vacances, je me présente le 25, après une semaine de régime sans résidu. Et la poitrine et les cuisses épilées !
L’opération est prévue le 27 août.
Visite des intervenants, c’est Mme D.D., que je connais depuis des années, qui fera l’anesthésie, ce qui est rassurant.
Visite des kinés pour test du souffle.
27/08 – 7h30, départ de la chambre en direction du bloc. Préparation habituelle puis le noir complet.
27/08 – début de soirée, plein de monde autour de moi, l’anesthésiste qui me dit d’ouvrir les yeux, « tout va bien, réveillez-vous, c’est terminé … »
Réveil de nouveau dans ma chambre, toute la nuit des infirmières viendront chaque heure, vérifier les constantes, changer les gouttes à gouttes.
28/08 – Matin, Visite du Professeur R., qui me dit qu’ils ont eu des petits soucis avec moi. L’opération a duré plus longtemps que prévu, en effet en coupant les uretères, les chirurgiens se sont aperçus qu’il y avait des traces de CIS (carcinomes in situ) et plus précisément dans celui reliant le rein gauche (mon meilleur), le droit étant atrophié depuis des années, le professeur a même fait appel à des confrères, qui lui ont conseillé de faire un Bricker malgré tout, et de conserver un seul rein.
A ces mots, j’ai plongé les mains sous le drap et, avec soulagement, j’ai constaté que j’avais une sonde urinaire en place dans le pénis.
Le professeur a continué en me disant, que lui, pensait que les CIS étaient dus sans doute à ma vessie et que celle-ci disparue, les tumeurs ne proliféreraient pas et au pire pourraient être traitées par injection de type BCG-thérapie. Néanmoins, il avait fallu prélever un peu plus d’intestin ce qui pourrait amener quelques désagréments au niveau digestion.
Et de m’expliquer les différents branchements que j’avais :
1 voie centrale sur la carotide droite pour les gouttes à gouttes,
1 seringue automatique pour délivrer un antidouleur de type morphinique (nouveau mélange) dans le dos,
1 drain classique (sous vide), un autre de type mèche,
2 sondes urétérales pour prise directe avec les reins, et une sonde urinaire classique.
1 sonde gastrique (nasale).
J’ai eu un curage ganglionnaire et une cystoprostatecomie (plus de prostate, les nerfs érectiles hs) mais plus de risque de cancer de la prostate.
Et que lorsque les sondes seront enlevées, il ne faudrait pas, au début, laisser la néo vessie trop se remplir, afin de lui préserver une certaines élasticité. Et qu’il y aurait du mucus, puisque l’intestin en fabrique sans arrêt.

Mars 2009

lundi, mai 10th, 2010

Lors de la 1ère visite, ma vessie étant hyperactive et très sensible, il n’a pas été possible, après une dizaine de tentatives, ni de la tester, ni d’enfiler une sonde.
Il fut donc décidé de faire une tentative sous rachis-anesthésie.
Le rendez-vous fut pris pour le mois suivant.
Mais lors des piqûres le chirurgien découvrit, malheureusement, un autre carcinome.
Le professeur R. m’annonça qu’il était difficile, voire impossible de faire une nouvelle résection au vu de l’état actuel de ma vessie (contenance environ 50 ml et muqueuse détruite). La seule solution étant une cystectomie avec soit Bricker (ce que je ne souhaitais pas) soit au vu de ma condition, le remplacement par une néo-vessie en intestin avec continuité urinaire.
Ce que j’acceptais sans me douter de ce qui m’attendait !!

Jusqu’en février 2009

jeudi, novembre 5th, 2009

Jusqu’en Février 2009, j’ai eu un total de 11 résections. La dernière, en 2006, principalement pour ouvrir le canal au niveau du méat urétéral droit, car la cicatrisation de la résection de juillet 2006 bloquait le canal et me faisait comme une colique néphrétique.
En février 2009, cela faisait 2 ans que je me levais toutes les heures la nuit, avec quelques fuites quand même, ma vessie étant en état de brûlure continuelle, heureusement sans infection.
Dans la journée, surtout l’après-midi, j’allais aux toilettes toutes les 20 minutes. La prise d’anti-inflammatoire le matin et le soir me permettait de « souffler » un peu pendant 1 heure.
En Février le Professeur D. m’a envoyé à un de ses collègues (le chef de service) le Professeur R. pour tenter une injection de Botox pour soulager la vessie et l’empêcher de se contracter sans arrêt.