Nouvelle opération, tout n’a pas pu être enlevé la première fois.
Lopération est plus rapide (1 heure la 1ère fois), une quarantaine de minutes.
Le lavage est mis en place. 2 jours plus tard une AS me lenlève..
Dans laprès-midi je me met à uriner non pas de couleur rosée, mais du sang bien rouge avec des caillots.
LAS me demande de boire encore plus (à cette époque je buvais en-dehors des repas environ 3 litres deau) ; rien ny fait !
En fin daprès-midi, je suis épuisé et ma vessie se bouche, jappelle un IDE qui fait venir un interne, jai, tellement mal quil me remet une sonde de lavage (très jouissif sans anesthésie) puis un lavage avec de leau et des glaçons. Le lendemain retour au bloc. Je tente de me lever et je tombe dans les pommes
en fait jai fait une hémorragie du bas de la vessie, en analysant ce qui sest passé, la résection a eu lieu en basse partie de la vessie là ou se met en place le petit ballon qui tient la sonde, en enlevant celle-ci le sang sest mis à couler
Les médecins me demandent si je souhaite une transfusion ou une mise en place dun flacon avec un solution de fer pour reconstituer les globules rouges. Je préfère le fer puisque jai le choix.
Toute se passe bien pour cette année .
Seule ombre au tableau, la chef de bloc me présente les possibilités après cystectomie (ablation de la vessie) à savoir remplacement par un bout dintestin puis passage bricker cest-à-dire par la paroi abdominale Je lui dis que, je me suis renseigné et que lon peut espérer passer par les voies naturelles et non par un sondage abdominal qui nécessite une poche à vie (changement, poche externe etc )
Jaurais passé cette fois-ci 10 jours à lhôpital au lieu de 4
Je garde à cette époque pendant quelques mois, des douleurs vésicales et des besoins urgents duriner (impériosité).