2002

Je retourne voir mon généraliste le Docteur A. de Ste Foy Les Lyon, qui après avoir vainement tenté de me convaincre d’aller voir un urologue l’année précédente, réussit à me forcer la main pour prendre un rendez-vous avec le professeur M. D. du service d’urologie de Lyon Sud.

Le rendez-vous à lieu au début du mois de mars, juste après les vacances de février.

1er examen :

une échographie, cela me rassure, pas de douleur en vue… mais à la vue de ma vessie le Professeur me dit qu’il va faire un autre examen et qu’une infirmière va me préparer pour une cystoscopie (je me demande ce qu’il va me faire, l’étymologie me fait penser à une caméra dans une vessie …..)
2ème examen dans la foulée :

Table d’examen, nettoyage intime par une infirmière (on se sent honteux, mais il ne faut pas, elles font leur travail, et nous devons penser que cela fait partie des soins de se montrer dans le plus simple appareil …). Un petit tube de gel pour faire une anesthésie locale et faciliter le passage.
Le professeur arrive avec un espèce de tuyau noir, avec un drôle d’appareil au bout, c’est un cystoscope, une caméra branchée sur un appareil générateur de lumière et possédant un écran de vision. ne vous raidissez pas disent-ils…. Bien sur c’est facile quand on vous rentre une caméra par l’urètre…
Au visage du professeur j’ai compris que ce n’était pas bon…. 2 carcinomes et 1 forêt de polypes

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