AVRIL 2002

Après la visite de mars, il faut passer sur la table d’opération….
L’anesthésie est de type péridural, le bas du corps seulement est endormi, la sensation est étrange, on a l’impression de ne plus avoir de jambes, on les commande et rien ne se passe.
Par contre le Chirurgien, mon professeur D, accepte de connecter un autre écran pour que je puisse voir ce qui se passe.
Je ne vois pas grand-chose, tellement il y a de polypes (et 2 carcinomes).
Je verrais mieux à la résection itérative qui aura lieu 1 mois plus tard (je l’apprends en sortant de la salle d’opérations).
L’opération est relativement simple ; je pense que les acteurs comme le professeur, ses assistants et le personnel soignant y sont pour beaucoup car ils donnent une impression de sérénité (force tranquille) qui est rassurante.
Il s’agit de faire passer un appareil (résecteur) qui va enlever les parties abîmées (certaines parites si ce n’est toutes sont envoyées à un labo d’anapathologie pour analyse) puis avec un appareil électrique les parties lésées sont cautérisées.
Une sonde avec lavage est mise en place pour 48 à 72 heures ; il s’agit d’une sonde comportant 3 tuyaux, un pour être connecté avec une poche remplie d’eau, un qui sert à l’évacuation et le dernier pour le gonflage d’un petit ballon qui permet à la sonde de rester en place.
Au bout de quelques heures les sensations reprennent au niveau des pieds.
J’ai oublié de parler de la veille au soir, arrivée à l’Hôpital (Lyon-Sud pour moi), lavement puis diète…
Car cela ne se passe plus comme cela, à ma dernière résection, (4 ans plus tard), plus de lavement ni de diète si ce n’est ne pas manger après minuit…

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