MAI 2002

Nouvelle opération, tout n’a pas pu être enlevé la première fois.
L’opération est plus rapide (1 heure la 1ère fois), une quarantaine de minutes.
Le lavage est mis en place. 2 jours plus tard une AS me l’enlève..
Dans l’après-midi je me met à uriner non pas de couleur rosée, mais du sang bien rouge avec des caillots.
L’AS me demande de boire encore plus (à cette époque je buvais en-dehors des repas environ 3 litres d’eau) ; rien n’y fait !
En fin d’après-midi, je suis épuisé et ma vessie se bouche, j’appelle un IDE qui fait venir un interne, j’ai, tellement mal qu’il me remet une sonde de lavage (très jouissif sans anesthésie) puis un lavage avec de l’eau et des glaçons. Le lendemain retour au bloc. Je tente de me lever et je tombe dans les pommes… en fait j’ai fait une hémorragie du bas de la vessie, en analysant ce qui s’est passé, la résection a eu lieu en basse partie de la vessie là ou se met en place le petit ballon qui tient la sonde, en enlevant celle-ci le sang s’est mis à couler…
Les médecins me demandent si je souhaite une transfusion ou une mise en place d’un flacon avec un solution de fer pour reconstituer les globules rouges. Je préfère le fer puisque j’ai le choix.

Toute se passe bien pour cette année….

Seule ombre au tableau, la chef de bloc me présente les possibilités après cystectomie (ablation de la vessie) à savoir remplacement par un bout d’intestin puis passage ‘bricker’ c’est-à-dire par la paroi abdominale… Je lui dis que, je me suis renseigné et que l’on peut espérer passer par les voies naturelles et non par un sondage abdominal qui nécessite une poche à vie (changement, poche externe etc…)

J’aurais passé cette fois-ci 10 jours à l’hôpital au lieu de 4…

Je garde à cette époque pendant quelques mois, des douleurs vésicales et des besoins urgents d’uriner (impériosité).

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