12 septembre
Dans la nuit du 11 au 12, des douleurs me réveillent, jai limpression davoir un rein bouché, je vais aux WC et cest un flot de sang qui coule !
Je réveille mon épouse et lui demande dappeler une ambulance pour aller aux urgences.
Jai alors pensé à un caillotage, comme jen avais eu un lors dune résection.
Mon fils nose pas sortir de sa chambre, et ma fille rentrant dun anniversaire et qui ne mavait pas vu me croise dans les escaliers, soutenu par les ambulanciers.
Prise en charge aux urgences, un interne parvient à me mettre une sonde, du sang coule, mais le flot semble se tarir.
Tôt le matin, je me retrouve dans une chambre en Urologie, les personnels de santé, à qui javais dit au revoir la veille, viennent aux nouvelles.
Préparation pour une rachis anesthésie. On memmène dans un bloc des urgences, où je retrouve des visages de connaissances (les chirurgiens qui mont opéré). Ils pensent à une rupture de « couture » ou à un caillotage. Nettoyage de la vessie, pas de fuite, perplexité.
Je suis ramené en salle de réveil et de lurine coule par la sonde. Une heure après je sens les sensations revenir dans mes jambes et je peux me relever un peu.
Linfirmière repasse et là de nouveau du sang qui coule dans la sonde.
Je dois repasser sur le billard, mais plus question de rachis, 2 de suite ce nest pas possible et je vais avoir droit à une anesthésie générale.
Vers 3 heures de laprès-midi ce samedi 12 je suis emmené à nouveau au bloc. Trou noir !